Conseils pour un vagin sain et heureux


Un vagin sain signifie pas d'infections, pas d'irritations et, en fin de compte, plus de confiance en soi, de meilleures relations sexuelles et une personne plus heureuse. 

Vous voulez un vagin sain et heureux? Vous devez prendre soin de votre microbiome vaginal. Une petite alerte spoiler ici : moins c'est plus. 



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Ne vous douchez pas.

Les vagins sont incroyables. Ils se nettoient naturellement en produisant du mucus. Faites confiance aux processus de votre corps et ne perturbez pas l’équilibre naturel de la flore vaginale et de l’acidité.

Les douches vaginales (lavage de l'intérieur du vagin) peuvent provoquer une prolifération de bactéries nocives. Cela peut entraîner de nombreux problèmes de santé, notamment une irritation et une sécheresse vaginales, une vaginose bactérienne, des infections à levures, une maladie inflammatoire pelvienne et des problèmes pendant la grossesse. 

Quant à votre vulve, vous n’avez besoin de rien de spécial. De l’eau tiède et du savon doux suffisent vraiment. La plupart des produits commercialisés pour vous aider à sentir et à sentir plus propre ne sont étayés par aucune preuve scientifique et peuvent irriter votre vulve ainsi que causer d’autres problèmes. 

Mangez des aliments riches en probiotiques

Les espèces de Lactobacillus (bactéries probiotiques) sont le type le plus dominant de « bonnes » bactéries trouvées dans un vagin sain. C’est pourquoi manger davantage d’aliments riches en probiotiques est bénéfique pour la santé vaginale.

Les probiotiques peuvent aider à équilibrer les niveaux d'acidité et la microflore du vagin et à prévenir les infections vaginales à levures. Vous pouvez trouver des probiotiques dans les aliments fermentés comme le kimchi, le tempeh, le kombucha, la choucroute, le miso, le yaourt, les cornichons et le natto. 

Dormir nu

Laissez votre vagin « respirer » la nuit. Le vagin a tendance à produire de l’humidité pendant la nuit. Les pyjamas peuvent emprisonner cette humidité et créer un terrain fertile pour les mauvaises bactéries et les levures. Dormir nu permet à une partie de la chaleur et de l’humidité de s’échapper, contribuant ainsi à éviter les infections vaginales.

Dormir nu est également un excellent moyen de garder votre corps au frais la nuit, ce qui peut améliorer la qualité de votre sommeil et augmenter votre capacité à brûler des calories. 

Portez des sous-vêtements respirants et évitez de porter des protège-slips.

Les sous-vêtements respirants rendent les vagins heureux. Le meilleur tissu doux pour toucher la vulve est le coton. Il est respirant et absorbant, ce qui aide à prévenir les infections à levures. Les matériaux synthétiques ne permettent pas à la zone vaginale de respirer. Au lieu de cela, ils créent un environnement humide, chaud et sombre – un terrain fertile pour les infections à levures.

Vous ne devriez pas non plus porter de protège-slips tous les jours, car vous pouvez perturber l'équilibre du microbiome vaginal en les surveillant. 


Quelques recherches scientifiques connexes si vous souhaitez approfondir ce sujet 🤓

Douches vaginales

Cottrell B. H. (2003). Douches vaginales. Journal des soins infirmiers obstétricaux, gynécologiques et néonatals : JOGNN, 32(1), 12–18. VOIR

Cottrell B. H. (2010). Un examen actualisé des preuves visant à décourager les douches vaginales. MCN. The American Journal of Mother Child Nursing, 35(2), 102-109. VOIR

Ness, R. B., Hillier, S. L., Richter, H. E., Soper, D. E., Stamm, C., McGregor, J., Basse, D. C., Doux, R. L.et Rice, P. (2002). Douches vaginales en relation avec la vaginose bactérienne, les lactobacilles et les bactéries facultatives dans le vagin. Obstétrique et gynécologie, 100(4), 765. VUE

Dormir nu 

Okamoto-Mizuno, K.et Mizuno, K. (2012). Effets de l'environnement thermique sur le sommeil et le rythme circadien. Journal d'anthropologie physiologique, 31(1), 14. VOIR

Lee, P., Smith, S., Linderman, J., Courville, A. B., Brychta, R. J., Dieckmann, W., & Céli, F. S (2014). Le tissu adipeux brun acclimaté à la température module la sensibilité à l’insuline chez l’homme. Diabète, 63(11), 3686-3698. VOIR

Probiotiques pour la santé vaginale 

Cribby, S., Taylor, M., et Reid, G. (2008). Microbiote vaginal et utilisation de probiotiques. Perspectives interdisciplinaires sur les maladies infectieuses, 2008, 256490. VOIR

Hilton, E., Isenberg, H. D., Alperstein, P., France, K.et Borenstein, M. T (1992). Ingestion de yaourt contenant du Lactobacillus acidophilus comme prophylaxie de la vaginite à candidose. Annales de médecine interne, 116(5), 353-357. VOIR

Reid, G., Charbonneau, D., Erb, J., Kochanowski, B., Beuerman, D., Poehner, R.et Bruce, A. W (2003). Voie orale de Lactobacillus rhamnosus GR-1 et L. fermentum RC-14 modifie de manière significative la flore vaginale : essai randomisé contrôlé par placebo auprès de 64 femmes en bonne santé. Immunologie FEMS et microbiologie médicale, 35(2), 131-134. VOIR

Recine, N., Palma, E., Domenici, L., Giorgini, M., Impériale, L., Sassu, C., Musella, A., Marchetti, C., Muzii, L., et Benedetti Panici, P. (2016). Restaurer le microbiote vaginal : contrôle biologique de la vaginose bactérienne. Une étude cas-témoins prospective utilisant Lactobacillus rhamnosus BMX 54 comme traitement adjuvant contre la vaginose bactérienne. Archives de gynécologie et d'obstétrique, 293(1), 101-107. VOIR

Akgül, T.et Karakan, T. (2018). Le rôle des probiotiques chez les femmes souffrant d’infections urinaires récurrentes. Revue turque d'urologie, 44(5), 377-383. AFFICHER

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